Zoom sur : « Petit éloge du running » (Les Peregrines) de Cécile Coulon

Quelle surprise de découvrir la plume de Cécile Coulon au travers de cet essai,  attractif et enrichissant,  qui souligne la valeur de la course à pied.

Pour l’autrice, ce sport est devenu une nécessité vitale, autrement dit son essentiel. Sans doute est-ce un besoin qu’elle a ressenti au fil de ses pas lorsqu’ enfant elle s’y adonnait auprès des siens. D’autre part, courir lui ouvre la porte de l’inspiration si bien que ses histoires prennent vie parmi ses foulées. « J’écris en courant. L’ histoire se construit pendant que les jambes bougent. » Avec Cécile Coulon,  on prend soin de chaque mot car on ne cesse d’apprendre.

Quelles sont les origines du verbe courir ? Quels sont les termes appartenant au champ lexical de la course à pied ? Lire Cécile Coulon c’est aussi découvrir une plume poétique et habitée. « Le sprint est une fulgurance ; la course est un voyage. » Lire Cécile Coulon c’est comprendre l’évolution de la course à travers les époques,  mais aussi son influence sur les neurotransmetteurs.  Pourquoi cette attirance pour la course à pied ? L’autrice y répond dans cette assertion : « Il faut aimer souffrir pour aimer courir. » Existe-t-il une corrélation entre le philosophe et le coureur?

A cette question,  Cécile Coulon suscite la réflexion par le biais d’une remarquable phrase. « Le coureur cherche à surpasser son propre corps, tout comme le philosophe cherche à surpasser des idées préconçues. » Cécile Coulon séduit le lecteur par son analyse éclairée écrite avec une plume fluide et percutante.  Merci à cette autrice, femme d’exception, qui se partage entre le sport et l’écriture.

 

Par Véronique Villard

D'autres articles peuvent vous intéresser